Temps antique:
La nation coréenne fut fondée par des races que avaient émigrées de la Mongolie vers le sud à la péninsule connue aujourd’hui sous le nom de Corée. Le développement de la nation coréenne a évolué via de dynasties diverses: Koguryo, Paekche, Silla, Koryo et YI. Trois d’entre elles régnaient en même temps à de différentes régions de Corée et cette période est connue comme « l’époque des trois Royaumes ». Cesdynastiesétaient lessuivantes:
Koguryo (37 av. J.-C.-668 ap. J.-C.) à la partie nord de la péninsule, s’étendait vers le sud et l’ouest de la Mandchourie
Paekche (18 av. J.-C.-660 ap. J.-C.) à la partie centrale et ouest de la péninsule
Silla (57 av. J.-C.-936 ap. J.-C.) à la partie sud et est de la péninsule
La Dynastie des Silla a vaincu les Koguryo et les Paekche en unifiant la nation coréenne en un état en 66 ap. J.-C.
Au cours de cette période, l’habit comprenait un pantalon et un veston souples combinés à une ceinture, et se portait dans tous les trois Royaumes. Il ressemblait donc aux tenues taekwondo d’aujourd’hui. A savoir aussi qu’au royaume Paekche, les militaires supérieurs portaient de ceintures de couleur différente pour désigner leur classe.
La période des trois Royaumes:
Koguryo (37 av. J.-C.-668 ap. J.-C.):
Vu que ce royaume bordait dans le nord des races ennemies, il a organisé un corps de combattants, connu sous le nom de Sonbae. Les Sonbae vivaient en groupes, apprenaient l’histoire, la littérature et les arts et étaient connus pour leur vertu et bravoure. Les Sonbae offraient de la puissance militaire et renforçaient la possibilité de suprématie politique à la région. A cette époque-ci, se pratique une forme précoce du taekwondo, connue sous le nom de Subak. A noter que des compétitions en Subak s’organisaient dans le cadre des festivals et des cérémonies.
Les premiers signes des arts martiaux enregistrés en Corée sont représentés sur fresque à la partie supérieure du tombeau de Muyong Chong, qui fut révélé lors des excavations de 1935 et date de la période entre 3 et 427 ap. J. C.. Les fresques du plafond du tombeau représentent deux hommes pratiquant une forme précoce du taekwondo et autres décorations. D’autres tombeaux de la région comportent de fresques similaires représentant des combattants à de positions ressemblant au taekwondo contemporain, ce qui prouve que ce système était assez populaire et qu’il était pratiqué tant par les nobles et les soldats que par les fermiers et la classe inférieure.
Paekche (18 av. J.-C.-660 ap. J.-C.):
Les données historiques prouvent que dans ce royaume les combattants s’entraînaient notamment en Ssireum, une forme coréenne traditionnelle de combat, ainsi qu’en tir à l’arc et en équitation. Dans cette région, s’organisaient aussi de compétitions entre autres en taekwondo précoce.
Silla (57 av. J.-C.-936 ap. J.-C.):
Au début, ce royaume était le plus faible de tous, mais, comme le Paekche s’étendait vers l’ouest et le Koguryo commença à s’attaquer du Nord, l’établissement d’une structure militaire puissante basée sur les arts martiaux fut nécessaire. Le résultat en fut le Hwarangdo, un code guerrier appuyé sur des normes de haute moralité, similaire à celui des Sonbae sous Koguryo. Le terme « Hwarangdo » signifie « le Mode de la Jeunesse Vigoureuse ». Le Hwarangdo est finalement devenu la base de la puissance militaire de Silla, lui permettant dans le 7e siècle après J.-C. de conquérir le Paekche et ensuite Koguryo et unir la nation coréenne en 668 ap. J.-C..
Les combattants Hwarang obéissaient à une série de valeurs morales, n’utilisaient jamais leurs capacités martiales sans raison, propageaient la bienfaisance, la générosité, la complaisance et d’autres idéaux humanitaires. Les principes qu’ils suivaient étaient les suivants:
·Dévotion à la patrie
·Obéissance aux parents
·Foi aux amis
·Refus de reculer devant l’ennemi
·Abstention de l’abattement futile de toute créature
Dynastie Koryo (918 ap. J.-C.-1392 ap. J.-C.)
Cette dynastie assuma le pouvoir après la dynastie Silla. Au cours de cette période, l’évolution de l’art martial, connu aujourd’hui sous le nom de taekwondo, fut systématisée et son enseignement aux militaires a devenu obligatoire. En réalité, c’était une façon pour les militaires de fortifier leur classe. Plusieurs compétitions de maîtrise martiale s’organisaient, qui comprenaient le combat (kyorugi) et des casses (kyokpa).
Les rois de la dynastie Koryo se sont intéressés en particulier au Subak, comme s’appelait jadis le taekwondo, encourageaient et appuyaient les compétitions ce qui les a rendus très populaires parmi la population.
L’introduction de la poudre à canon à l’actualité militaire, pourtant, a gagné la confiance des militaires et l’appui sur le taekwondo recula. Son existence fut préservée via les compétitions et les jeux qui prenaient place aux villages et aux provinces du pays.
Dynastie Yi ou Chosun (1392 ap. J.-C.-1910 ap. J.-C.)
Hormis l’absence d’appui de la part des militaires, le taekwondo fut encore plus affaibli par le changement d’idéologie noté pendant cette période. Dans les dynasties précédentes Silla et Koryo, c’était le Bouddhisme qui prédominait, tandis que pendant la dynastie Yi prédomina le confucianisme. En raison de ceci, la littérature et les arts ont attiré plus d’attention, et les compétitions taekwondo qui se réalisaient au cours des festivals ont diminué.
Pendant le règne du troisième roi de la dynastie (1401-1408 ap. J.-C.) des experts en taekwondo, Ssireum et tir à l’arc furent recrutés pour assister à l’organisation de l’armée.
En 1790, le roi Chongjo a ordonné l’impression d’un livre d’arts martiaux, dont le 4e chapitre intitulé « techniques de combat à mains » comprenait 38 mouvements qui ressemblent beaucoup aux techniques du taekwondo contemporain.
Occupation japonaise en Corée (1910-1945 ap. J.-C.)
Suite à l’application d’un plan d’influence politique et économique croissante à longue échéance, le Japon a remporté le contrôle complet de la Corée le 22 août 1910.
Le motif du Japon était, d’un pat, l’amélioration de la prospérité des japonais et, d’autre part, un tremplin pour envahir la Chine.
Dans les années suivantes, la loi coloniale japonaise a bien pressé les coréens et l’économie du pays, les entreprises japonaises recevaient un traitement privilégié, et les ressources naturelles du pays furent amplement exploitées. La pratique et l’enseignement de toute forme d’art martial fut interdits bien que qu’il y ait beaucoup de gens qui pratiquaient le taekwondo en cachette. Pendant cette période, les japonais ont transporté certains maîtres coréens au Japon et les ont obligés à entraîner les militaires japonais. Ainsi de diverses techniques de taekwondo ont été introduites et assimilées dans le karaté japonais. Plus tard, en 1943, et suite à la répression de l’enseignement des arts martiaux coréens, l’enseignement du karaté fut autorisé dans le pays.
Après la fin de la 2e Guerre Mondiale, le Japon a reculé inconditionnellement et le 15 août 1945 la Corée s’est libérée du joug japonais.
Ere moderne
Après à la guerre, il y avait au début 5 Ecoles (Kwans):
1.Chung Do Kwan, fondée en 1944
2.Moo Duk Kwan, fondée en 1945
3.Song Moo Kwan, fondée en 1946
4.Ji Do Kwan, fondée en 1946 en tant qu’ex- Yun Moo Kwan
5.Chang Moo Kwan, fondée en 1947
Quand la guerre de Corée a fini, le Général Choi Hong Hi (ex-membre de la Chung Do Kwan), et plus tard fondateur de la Fédération Internationale de Taekwondo, a fondé la Oh Do Kwan en 1954.
Jusqu’au milieu des années ’50, trois autres Kwans ont été fondées:
6.Jung Do Kwan en 1954
7. Han Moo Kwan en 1956
8. Kang Duk Kwan en 1956
Des efforts ont été faites pour l’unification des Kwans, et de pression a été exercée pour la détermination du nom, et celui qui a prévalu, en tant que produit de compromis, était le Tae Soo Do.
Le Général Choi Hong Hi est devenu Président de la Korean Tae Soo Do Association en 1965. En 1966 il a formé la International Taekwondo Federation, a quitté la Corée et a transféré son siège au Canada.
Le 30 novembre 1972 fut fondé le Kukkiwon, aussi connu comme centre mondial du taekwondo à la région Gangnamgu à Séoul, dans la Corée du Sud.
Le 28 mai 1973 fut fondée la World Taekwondo Federation (WTF), qui règle les affaires des compétitions et est membre du Comité International Olympique (CIO).
La WTF a propagé le taekwondo sportif dans le monde entier, le rendant sport olympique officiel en 2000, lors des Jeux Olympiques de Sydney, après sa présentation comme sport de démonstration aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988 et de Barcelone en 1992.